Président de l'Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA), depuis sa fondation en 1989, Pascal Champvert va passer la main. Sollicité par les médias, écouté par les politiques, celui qui a occupé le devant de la scène depuis 35 ans revient sur les combats menés pour améliorer l'accompagnement des personnes âgées.
En tant que président de l'Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA), Pascal Champvert a profondément marqué le secteur. Inlassable avocat de la cause des vieux dans les médias et auprès des politiques, ce directeur d'établissements publics, qui devrait prendre sa retraite professionnelle dans moins de deux ans, a décidé de passer la main (même s'il pourrait rester au conseil d'administration de l'AD-PA). Son ou sa successeur à la présidence de l'association sera connu ce jeudi 23 mai. Pascal Champvert revient pour Le Media social sur 35 ans d'évolutions et de bagarres.
Dans quelles circonstances avez-vous constitué votre association en 1989 ?
Pascal ChampvertNous étions un groupe de quatre ou cinq jeunes collègues travaillant dans des établissements publics de personnes âgées. À l’instar de Richard Tourisseau, nous nous étions connus à l'École nationale de la santé publique. Il n'existait alors pas d'association destinée aux directeurs de maisons de retraite. La Fnadepa qui s'était constituée quelques années plus tôt [en 1985, NDLR] s'adressait à l'époque surtout aux directeurs de la fonction publique territoriale. Le contraste était frappant : les directeurs d'hôpitaux disposaient d'une association, pas les directeurs de maisons de retraite.
Comment, à partir d'un petit groupe, avez-vous constitué une organisation nationale ?