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Article29 août 2023
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Pauvreté, grand âge, handicap : les dossiers "chauds" de la rentrée

Pacte des solidarités, feuille de route "Bien vieillir", stratégie autisme… Si des portefeuilles ministériels ont changé de mains au cours de l’été, beaucoup de dossiers restent en chantier dans le secteur social et médico-social. Impatients de rencontrer leurs nouveaux interlocuteurs, les professionnels se disent inquiets à la veille de la présentation d’un budget 2024 annoncé serré.

Pas un mot pour le médico-social dans le discours du président de la République, fin juillet, après la séquence du remaniement estival. Emmanuel Macron a donné les priorités de la rentrée : une réponse « profonde » aux émeutes, la remise en ordre des finances publiques et le projet de loi « immigration, asile et intégration ». Son examen au Sénat cet automne a été reporté mais la réforme « importante » reste d’actualité, a rappelé le chef de l’État.

« Nous sommes tous vaccinés des débats »

Principal enjeu pour le secteur : une régularisation plus importante des personnes « sans papiers » qui travaillent. « Nous pensions avoir un point d’accord sur le sujet, même avec le Medef, mais le gouvernement pourrait vraisemblablement renoncer à l’une des seules mesures positives, face à la droite parlementaire », regrette le président du collectif Alerte.

Si un grand débat au Parlement est annoncé – après une concertation avec les partis, partenaires sociaux, associations et représentants de la société civile –, pas de quoi rassurer Noam Leandri : « Nous sommes tous vaccinés des débats sous le mandat d’Emmanuel Macron… ».

Sanctions quasi-automatiques

Dans son viseur, un autre projet de loi avec lequel s’ouvrira la page de la rentrée, celui consacré au « plein emploi ». Le texte revient sur la table de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, le 18 septembre, après avoir été remanié par le Sénat cet été : exigence d’une durée hebdomadaire d’activité au moins égale à 15 heures dans le futur contrat d’engagement des bénéficiaires du RSA ou encore ajout d’un nouveau rôle de « réponse aux besoins des employeurs  » pour le réseau France travail, qui a fait bondir certaines missions locales.