À l’occasion des journées nationales de l’Association des Itep et de leurs réseaux (Aire), du 1er au 3 décembre à Rennes, son nouveau président, Roland Dysli, présente ses priorités. Face aux difficultés de recrutement, il espère que Denis Piveteau apportera des pistes pour "réenchanter le travail social".
Élu président de l'Association des Itep et de leurs réseaux (Aire) en juin dernier, pouvez-vous vous présenter ?
R.D.Je suis directeur du secteur « handicap » de la Fondation Arc-en-ciel situé sur le Territoire de Belfort et qui compte, entre autres, un « dispositif Itep » (Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique). Je me suis rapproché d’Aire dès 2002 lorsque j’ai ouvert cette structure, - qui s’intitulait encore « institut de rééducation » - et l’association a été, pour moi, un point d’appui pour faire évoluer l’établissement vers l’Itep, puis le Ditep.
Rappelons que l'Aire est une association de professionnels militants, créée en Bretagne en 1996, pour réfléchir à l’accompagnement des jeunes accueillis dans ces structures, et dont la particularité est de souffrir d’un handicap psychique qui perturbe leurs apprentissages. Ses adhérents représentent 70 % des Ditep (environ 300 établissements).
Quelles sont vos priorités pour l’association ?