Si le plan d’investissement dans les compétences (PIC) 2018-2023 a permis de moderniser l’accompagnement des publics éloignés de l’emploi, son effet sur l’augmentation des entrées en formation n’est pas démontré, selon les magistrats financiers.
Dans un rapport publié le 28 janvier, la Cour des comptes dresse un bilan plus que mitigé du plan d'investissement dans les compétences (PIC) 2018-2023.
L'idée de départ était, il est vrai, ambitieuse : « édifier une société de compétences », reposant sur l’élévation systémique du niveau de compétences de la population via une réforme de long terme articulant les politiques publiques de formation et d’emploi.
Mais loin d'atteindre cet objectif, le PIC « a été détourné vers un schéma plus classique de financement du retour à l’emploi par la formation de publics éloignés du marché du travail ».
Pourtant, il a produit quelques effets positifs, en matière notamment de modernisation de l'accompagnement des personnes éloignées de l'emploi.
Augmentation des entrées en formation
Parmi les bons points, la Cour des comptes note que pendant la période de déploiement du PIC, les entrées en formation ont augmenté.