La Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) partage les premiers enseignements des neuf plateformes de l'autonomie qui ont été évaluées tout au long de l'année 2023. Celles-ci ont pour objectif d'apporter des solutions aux structures de l’aide à domicile et aux établissements médico-sociaux qui peinent à recruter et à fidéliser leurs professionnels.
Selon la CNSA, la place des plateformes dans « l’écosystème local » varie selon le statut du porteur. Ainsi, celles portées par des départements « bénéficient d'une légitimité importante dans leur territoire », celles gérées par des maisons de l'emploi « fédèrent facilement les employeurs, mais ont plus de difficultés à tisser des liens avec les institutions comme les agences régionales de santé » (ARS). Enfin, celles portées par des tiers (ESMS, association) bénéficient « d'une forme de neutralité facilitante localement », mais « semblent avoir plus de difficulté à mobiliser largement les acteurs. »
La CNSA explique que ces plateformes complètent « des actions du droit commun » et « apportent une plus-value » significative. Elles « ont déployé (...) des actions concrètes » pour valoriser les métiers par le biais de campagnes de communication, de vidéos, d'ateliers découvertes et d'autres initiatives. Elles ont également contribué à l'accompagnement des personnes les plus éloignées de l'emploi.
Trois axes d'amélioration sont identifiés par la CNSA : renforcer la concertation avec les partenaires, notamment en ce qui concerne le financement ; améliorer la visibilité de leurs actions pour « maintenir l'intérêt des employeurs et des partenaires actuels » ; et « continuer de développer la légitimité des plateformes et de travailler collectivement leur complémentarité avec les autres actions déjà présentes localement ».
En 2024, l'évaluation des plateformes sera étendue aux 19 plateformes en place.
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