« Parmi les horreurs de ce budget 2025, la moindre n'est sans doute pas cette suppression annoncée de 6 000 places d'hébergement pour les demandeurs d'asile », a vivement réagi Manuel Domergue, directeur des études à la Fondation Abbé Pierre, sur X.
Dans l'annexe au projet de loi de finances pour 2025 concernant la mission « Immigration, asile et intégration », le gouvernement indique que « le parc dédié aux demandeurs d’asile et aux bénéficiaires de la protection internationale est budgété à hauteur de 113 258 places en 2025 contre 119 437 au 31 décembre 2024 », entraînant une suppression de 6 179 places d'hébergement.
L'exécutif explique que malgré une réduction du nombre de places par rapport aux prévisions, « l’impact sur le taux d’hébergement sera limité compte tenu de l’anticipation d’une hausse modérée de la demande d’asile en 2025 et de l’amélioration des délais d’instruction de l'Ofpra grâce au renforcement de ses effectifs dédiés à l’instruction. Il est ainsi attendu une meilleure rotation dans les places d’hébergement. »
Le gouvernement ajoute par ailleurs que « des efforts d’optimisation seront poursuivis pour améliorer la disponibilité des places ouvertes et réduire les places vacantes en lien avec l’Ofii. »
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