Ce lundi 28 octobre, les députés ont commencé à examiner le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 après le rejet global, le 25 octobre, d'un texte profondément amendé par la commission des affaires sociales.
Dans ce contexte très incertain (l'article 49.3 sera-t-il utilisé ?), l'Uniopss fait part de ses attentes principales, deux semaines après le positionnement de l'interfédération.
Sur la question du grand âge, l'organisation présidée par Daniel Goldberg rappelle que la loi « Bien vieillir » du printemps prévoyait une loi de programmation. En l'absence d'une telle loi, « le PLFSS 2025 devait être le vecteur législatif permettant des réformes structurelles nécessaires d’ici la fin du quinquennat. » En l'état, le PLFSS ne le permet pas.
Rappelant les propres statistiques de la CNSA sur la situation alarmante des Ehpad, l'Uniopss insiste sur deux points. Le PLFSS doit présenter un « plan d'urgence pour les structures de l'Autonomie ». Et pour les rares établissements en excédent, il faut revenir sur un article de la LFSS de 2023 qui permet des reprises budgétaires.
D'autre part, concernant les « oubliés du Ségur », l'Uniopss demande de revenir sur un article de la LFSS 2018 qui met fin à l'opposabilité des conventions collectives aux autorités de tarification.
Enfin, s'agissant du handicap, l'organisation réitère sa demande « d'abroger les barrières d'âge et d'avancer vers une prestation universelle d'autonomie ».
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