Malgré les contraintes pesant sur les secteurs du grand âge et du handicap, la fédération Adédom entend bien participer à l'émergence d'un nouveau modèle, dont les Saad seraient au cœur. Explications de son directeur général, Hugues Vidor.

Adédom, qui fédère plus de 350 associations œuvrant dans l’aide, le soin à domicile et les services à la personne, a organisé son cinquième congrès national à Lyon, du 22 au 24 juin. Son directeur général, Hugues Vidor, revient sur cet événement et évoque les enjeux qui attendent l'aide à domicile à court et moyen termes.

Un congrès national, c'est l'occasion de prendre le pouls du secteur. Comment les professionnels que vous avez rencontrés vous ont-ils paru ?

Hugues VidorIls étaient très heureux de se retrouver car avec la crise sanitaire, nous avons dû annuler notre dernier congrès à Saint-Malo. J'ai aussi perçu un certain enthousiasme par rapport aux projets que nous avons pu leur proposer. Sur le court terme, il y a bien sûr des inquiétudes par rapport à la question de l'attractivité des métiers, du recrutement et de l'inflation, qui posent toute une série de problèmes aux structures associatives. Deux avenants à la convention collective de la branche de l'aide à domicile (BAD) ont été signés mais n'ont pas encore été agréés et les niveaux de rémunération qu'ils prévoient sont déjà submergés par les dernières hausses du Smic.