Le 3 décembre, l’ADF et la CNSA organisaient leur deuxième journée d'échanges sur le thème des coopérations en matière de politiques de l’autonomie. Elles proposent de tester de nouvelles organisations dans les territoires pour répondre aux besoins des personnes âgées et handicapées.
Construire les politiques de l’autonomie de demain dans un esprit de partenariat et de confiance. Tel était le leitmotiv de la deuxième journée organisée par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et l’Assemblée des départements de France (ADF) le 3 décembre.
« Contexte intéressant »
Après les rapports Libault et El Khomri et avant la loi Grand âge, les décisions de la Conférence nationale du handicap (CNH) et la future loi de décentralisation, « nous sommes dans un contexte intéressant » pour envisager les politiques destinées aux personnes âgées et handicapées dans une perspective de société plus inclusive, a ainsi expliqué Frédéric Bierry, président de la commission des Solidarités de l'ADF, devant les quelque 370 participants.
Or ces dernières sont, au-delà des départements, aussi portées par de multiples acteurs (communes, Etat, caisses locales d’assurance maladie ou de retraite…) et cette transformation ne pourra se faire sans associer toutes les parties prenantes, ont martelé les représentants de la CNSA comme de l’ADF durant toute cette journée.