La secrétaire d'État chargée de l'Enfance a présenté ses chantiers pour la nouvelle année. Face aux difficultés de l'aide sociale à l'enfance, elle compte sur la coordination avec les départements et les autres acteurs. Mais l'encadrement minimal des établissements n'est pas pour 2023.
« En 2022, il est enfin devenu évident que l’enfance devait mobiliser tous les acteurs. » Charlotte Caubel aura donné le ton dès ses premiers mots, le 25 janvier, face aux diverses figures des départements, des associations, du Parlement ou des administrations, qu’elle avait rassemblées pour sa première cérémonie des vœux de secrétaire d’État.
Et justement, après cette « année très riche » pour le secteur – de la loi du 7 février 2022 jusqu’à la mise en route de France enfance protégée –, Charlotte Caubel entend bien partager encore la « charge mentale » qui pèse déjà sur 2023 : « Je n’ai pas le monopole de l’enfance et vous serez tous là pour suivre le cap. »
État et départements
C’est que « l’aide sociale à l’enfance connaît toujours des difficultés, probablement renforcées » par la pandémie, avec une « crise du travail social », doublée d’une « augmentation nette des placements », décrit-elle.