"Bien vieillir : faire mûrir nos ambitions"... Tel est le titre d'un rapport de l'institut Montaigne, dont l'un des axes fondamentaux concerne la prévention, angle mort des politiques publiques, en préconisant d'y consacrer 10 % des dépenses de soins.
Alors qu'il vient de rendre public un rapport sur le vieillissement, l'institut Montaigne pourrait faire sienne une maxime du penseur bordelais dont il porte le nom : « Prenons garde que la vieillesse ne nous attache plus de rides à l'esprit qu'au visage. » Fruit de 80 auditions, le nouvel opus prend la suite d'un précédent rapport, « Faire du "bien vieillir" un projet de société » (2015), et donne le ton de l'ambition de ce think tank d'inspiration libérale.
Une chance pour la société
Sans surprise, ses auteurs partent du principe que les personnes âgées représentent une chance pour notre société. Et le rapport d'énumérer les avantages qu'engendre leur nombre conséquent, comme le fonctionnement de la vie démocratique et associative, qui dépend grandement des plus de 60 ans : six maires sur dix, par exemple, ont dépassé cet âge.