Avec sa nouvelle concertation sur la petite enfance, le gouvernement espère réunir l'ensemble des parties prenantes dans l'objectif de créer 200 000 places d'accueil. Pour faire face à la pénurie de personnels, de nouvelles réponses ont été apportées au sein du comité de filière.
Après le « bien vieillir » ou le logement, l’heure est venue de « rebâtir du consensus » pour la petite enfance. Cette ambition avait été assignée par le président Macron à l'ensemble de son Conseil national de la refondation (CNR), cette « nouvelle manière de concerter » lancée en septembre. Avec cette dernière thématique, au moins, l’unité devrait se forger aisément autour de l’objectif annoncé : « Construire un service public de la petite enfance ».
200 000 places promises
Attendue du PCF à la droite sénatoriale, en passant par le Conseil économique social et environnemental (Cese), cette garantie d'apporter une réponse à tout besoin de garde d'enfant était une promesse de campagne d'Emmanuel Macron. Dès lors, avec ce « CNR petite enfance », réuni au ministère des Solidarités le 8 décembre, le gouvernement espère bien parvenir à « partager un diagnostic » et à « construire ensemble des solutions », en vue de créer les 200 000 places d’accueil annoncées par Élisabeth Borne en juillet.