Les tout-petits sont de plus en plus nombreux à faire l’objet d’un placement dans le cadre de l’aide sociale à l’enfance. Et leur accompagnement appelle un engagement tout particulier, comme il a été souligné lors des Assises de la protection de l'enfance, à Nantes.

Une mère s'enlisant dans l’alcool, un père sombrant dans la schizophrénie, deux parents se déchirant dans des violences… Bien des raisons peuvent faire craindre du danger, pour un bébé à peine né, et justifier aussitôt son placement à l’aide sociale à l’enfance (ASE). 

À la fin 2021, ils étaient un peu plus de 10 000 enfants, âgés de moins de 3 ans, à avoir été ainsi confiés – soit désormais un peu plus de 5,5 % de l’ensemble des jeunes accueillis, selon l’enquête annuelle de la Drees.

« Et on rapporte une très forte augmentation de leur nombre », souligne la magistrate Magali Fougère-Ricaud, en introduction d’un atelier qui leur était consacré, le 30 juin, aux Assises de la protection de l’enfance, organisées à Nantes par « l’Action sociale ».