Les associations de la Dynamique pour les droits des enfants dressent un "bilan en demi-teinte" de l’application, par la France, de la convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) de 1989.
Aucun gâteau d’anniversaire en vue, au Sénat ce 15 novembre. Et pourtant les militants réunis, en sous-sol, par le collectif de la Dynamique pour les droits des enfants, y avaient deux événements majeurs à célébrer : le vote à l’unanimité, voilà cent ans, de la Déclaration de Genève sur les droits de l’enfant, et l’adoption, il y a trente-cinq ans, de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE).
Il est vrai que ce collectif se voue, depuis 2019, à faire passer « de la convention aux actes ». Or le bilan de son application par la France lui paraît encore « en demi-teinte », du moins en matière de gouvernance des politiques et de participation des mineurs aux décisions.
Des progrès de gouvernance
Dans le premier champ, certes, « il y a eu des avancées » ces dernières années, reconnaît Vanessa Martin, responsable du plaidoyer d’Action éducation, citant notamment cette « volonté d’Emmanuel Macron de faire de l’enfance une priorité, au début de son deuxième mandat ».