« Faute de moyens supplémentaires », les annonces faites lors du comité interministériel à l'enfance du 21 novembre, « ne pourront pallier le manque de personnel et les difficultés rencontrées au sein des structures déjà saturées », déplore Nexem.
L'organisation employeur considère en effet que les professionnels de l'accompagnement de la protection de l'enfance « demeurent (...) les grands exclus » des annonces alors qu' « ils sont pourtant ceux qui (...) rendent possible à la fois, (...) un accompagnement de qualité ainsi qu'une amélioration des circuits de signalement et de prévention des violences faites aux enfants ».
Cette meilleure prise en compte des professionnels est d'autant plus importante que l'exposition des enfants à la violence reste élevée, alerte Nexem, citant le dernier rapport de l'Unicef.
Au final, pour Nexem, « la revalorisation du secteur demeure plus que jamais indispensable pour initier une véritable dynamique de prévention contre la violence à l'égard des enfants ».
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