Dans un contexte de fortes tensions sur le recrutement, l’association Objectif emploi des travailleurs handicapés (OETH) organisait mi juin les journées "Handiss’pensables". L’ambition ? Encourager les employeurs du secteur à recruter des personnes en situation de handicap, et attirer celles-ci vers ces métiers en manque d’attractivité.
Depuis plus de trente ans que l’association Objectif emploi des travailleurs handicapés (OETH) porte l’accord handicap de la branche sanitaire, sociale et médico-sociale du privé non lucratif (Bass), des progrès ont été faits en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés.
Aller plus loin
« En 2019, nous étions à 6,3 % de taux légal d’emploi des travailleurs handicapés. Depuis 2020 et la réforme de l’obligation d'emploi, il est difficile de savoir où nous en sommes car beaucoup de paramètres ont changé. Quoi qu’il en soit, la barre des 6 % n’est pas une ligne d’arrivée et nous pouvons aller plus loin », souligne Pierre-Marie Lasbleis directeur général de l’association OETH.
Trois journées événementielles
Le secteur peut encore faire mieux. Surtout dans un contexte de fortes tensions en matière de recrutement et de déficit d’attractivité. Pour lever les freins et les idées reçues, l’OETH organisait mi juin trois journées « Handiss’pensables ». Une douzaine de webinaires (disponibles en replay en vidéo ou podcast) et une vingtaine d’évènements en régions étaient programmés.
La parole aux travailleurs handicapés
Première cible : les candidats. « Il y a trop de personnes qui traversent l’épreuve du handicap qui ne s’autorisent pas à penser aux emplois de notre secteur, regrette Pierre-Marie Lasbleis. Il y a une vraie nécessité à s’adresser à eux pour leur montrer que nos métiers peuvent être faits pour eux. »