L'examen de la proposition de loi "bien vieillir" au Sénat a réservé une surprise. Au détour d'un amendement, la Haute Assemblée a rendu facultatif le regroupement des structures (Saad et Ssiad) au sein des nouveaux "services autonomie à domicile", ce qui suscite les protestations des fédérations associatives. Les explications de Marie-Reine Tillon, la présidente de l'UNA.
Lundi 5 février, en début d'après-midi, les fédérations d'employeurs associatives de l'aide à domicile (Adédom, UNA, ADMR, FNAAFP/CSF, Fehap et Nexem), rejointes par l'Uniopss et la Mutualité française, ont publié un communiqué intitulé « Suspension de la réforme des services autonomie à domicile : les fédérations du secteur médico-social tirent la sonnette d'alarme après l'adoption d'un amendement au Sénat ».
Cette position commune intervient suite à l'adoption d'un amendement dans le cadre de la proposition de loi (PPL) bien vieillir au Sénat, qui rend optionnelle la fusion des services d'aide et d'accompagnement à domicile (Saad) et des services de soins infirmiers à domicile (Ssiad), ce malgré l'avis défavorable de la commission des affaires sociales et du gouvernement.