Au lendemain de la Journée nationale contre la précarité énergétique, qui avait lieu le 23 novembre, le collectif Alerte formule des « propositions d'urgence » pour « faire baisser la facture » des personnes aux revenus les plus modestes. Un public qui se retrouve « plus que les autres » en situation de précarité énergétique dans des logements énergivores.
Le collectif recommande ainsi, à court terme, de tripler le chèque énergie (dont le montant varie actuellement entre 48 € et 277 €), de mettre en place une aide énergie pérenne pour les associations du logement d'insertion, ou encore d'augmenter les prix de journée des structures de l'hébergement, « à hauteur des surcoûts réels qu'elles absorbent ».
À plus long terme, il préconise de soutenir la rénovation énergétique des structures collectives (centres d'hébergement d'urgence, résidences sociales, foyers de jeunes travailleurs…).
Autant de mesures à traduire budgétairement dans le projet de loi de finances pour 2024 en cours d'examen et dans le Pacte des solidarités, selon les associations.
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