Lors du débat du 20 avril, Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont complété leurs propositions en faveur du grand âge. Le président sortant s'est aussi dit favorable à une révision du calcul de l’allocation adulte handicapé (AAH) et a consacré sa carte blanche à la protection des enfants.
À quelques jours du deuxième tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen et Emmanuel Macron ont, lors du débat du 20 avril, confronté leurs idées sur la dépendance des personnes âgées ou le calcul de l’allocation aux adultes handicapés (AAH). Mais parce que l’ensemble des sujets sociaux n’a pas été abordé, voici un tour d’horizon de leurs programmes en la matière.
Handicap
Alors qu’il était, jusqu’à présent, resté ferme sur sa volonté de ne pas déconjugaliser l’AAH (que préconise Marine Le Pen), le président candidat a, lors du débat de l’entre-deux-tours, confirmé qu’il était « favorable à corriger les effets de bords » du calcul de cette allocation. Le 15 avril, sur France Info, il avait déjà estimé que les modalités d'octroi de l’AAH créait des « situations aberrantes » et qu’il fallait « bouger » sur ce point.
Par ailleurs, le président sortant a complété son programme en faveur du handicap en y ajoutant un dossier thématique. Il promet notamment d’augmenter le temps de travail des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) jusqu’à 35 heures.
Sur cette question, Marine Le Pen entend « adapter » le nombre d’AESH aux besoins. Des « nouveaux recrutements [qui] seront facilités grâce à la revalorisation de leur statut ».
Grand âge
Scandale Orpea oblige, la dépendance des personnes âgées était au menu du débat du 20 avril. Ainsi, Marine Le Pen a indiqué vouloir davantage « contrôler les endroits où vivent des personnes vulnérables » et y « imposer un nombre de professionnels minimum ». Dans son programme, la candidate envisage de confier ces contrôles aux préfets.
Autres impératifs selon elle : doter chaque Ehpad d’un médecin coordonnateur et d’une infirmière 24 heures sur 24.