France terre d'asile formule plusieurs recommandations visant à améliorer la prise en charge des mineurs non accompagnés (MNA), au regard des dispositions de la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE).
L'association France terre d'asile a publié, à l'occasion de la Journée internationale des droits de l'enfant du 20 novembre, un rapport dans le cadre de l'examen de l'application par la France de la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE).
Le document est consacré à la situation des mineurs non accompagnés (MNA) qui, s'ils sont « désormais intégrés dans les politiques publiques relatives à la protection de l’enfance », font l'objet d'un « traitement différencié ». L'association formule plusieurs préconisations pour améliorer leur prise en charge.
Appui au Comité des droits de l'enfant
Tous les cinq ans, le Comité des droits de l'enfant des Nations Unies examine l'application de la CIDE dans chaque État l'ayant ratifiée, en s'appuyant sur de tels rapports dits « alternatifs », rédigés par diverses institutions ou associations (France terre d'asile, Unicef, Défenseur des droits, etc.). Il formule ensuite des recommandations à destination de l'État concerné. Pour la France, le processus a démarré en 2020 et doit se terminer en mai 2023, avec son audition devant le comité et l'adoption des observations finales.