La jeune Fédération nationale des dispositifs de ressources et d’appui à la coordination des parcours en santé (Facs) tenait ses universités d’automne les 9 et 10 décembre. Son président Gérard Mick expose sa mission dans le contexte de réorganisation des acteurs de coordination.
Alors que l'objectif des pouvoirs publics, à travers la création des dispositifs d'appui à la coordination (DAC), est de regrouper l'ensemble des acteurs prenant en charge les parcours complexes, la Facs veut faire entendre sa voix pour que cette transformation tienne compte des acteurs de terrain et des réalités locales.
Pourquoi avoir créé cette fédération [1] en avril 2018 ?
Gérard MickNotre objectif, à travers cette organisation, est de rassembler tous les acteurs des dispositifs dédiés à la coordination des parcours complexes qui existent, à savoir les réseaux de santé, les plateformes territoriales d'appui (PTA), les coordinations territoriales d’appui (CTA), l'expérimentation Maia, les Clic… Ces structures [2] sont en effet amenées à se regrouper dans les territoires derrière ce qu’on appelle un dispositif d’appui à la coordination (DAC) institué par la loi « santé » de juillet dernier et qui doit être mis en œuvre dans les trois ans.
Nous avons créé la fédération pour être acteurs de cette transformation et ne pas la subir. En tant qu’experts, nous sommes les mieux placés pour la mettre en œuvre sur nos territoires aux côtés des professionnels et des usagers. Nous souhaitons être force de proposition et d’innovation.
Cette convergence des dispositifs est-elle indispensable ?