Le ministre du Travail croit en la possibilité de trouver une majorité sur son projet de loi "plein emploi", créant France travail et revoyant l'accompagnement des allocataires du RSA. Et il espère encore créer un titre de séjour pour les métiers en tension – attendu dans le social et médico-social – via le projet de loi sur l'immigration.

Après le chemin de croix qu’a été la réforme des retraites, finalement promulguée en avril dernier, Olivier Dussopt doit-il déjà se préparer à de nouveaux marathons ?

La course de fond a en tout cas commencé pour le ministre du Travail, avec son projet de loi « plein emploi », examiné en séance publique à l’Assemblée nationale depuis le 25 septembre, en attendant celui sur l’immigration, qui pourrait arriver en séance publique dès le début novembre au Sénat.

« Consensus » sur les 15 heures d'activité

Olivier Dussopt a cependant « le sentiment de pouvoir avoir une majorité » sur le premier texte, comme il l’a souligné le 26 septembre face à l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis).

Il en veut pour preuve ce « consensus » déjà trouvé en commission des affaires sociales : les quinze heures minimales d’activités envisagées, notamment, pour les bénéficiaires du RSA, ne doivent être exigées que « si cela s’avère adapté à la situation particulière du demandeur d’emploi et aux difficultés qu’il rencontre », selon la nouvelle version du projet de loi.