La proposition de loi « Bien vieillir », qui a commencé à être examinée en avril 2023 à l'Assemblée nationale, arrive au terme de son parcours législatif ce mercredi 27 mars avec un vote définitif au Sénat. Les acteurs médico-sociaux du champ « handicap » ont exprimé leur déception.
Le Collectif Handicaps estime que les réponses sont « en deçà des attentes ». Il considère que cette loi centrée sur l'accompagnement des personnes âgées entérine « la logique de segmentation entre politique du grand âge et politique du handicap ». Plus précisément, les modalités de mise en œuvre du service public départemental de l'autonomie (SPDA) inquiètent le collectif. « Le SPDA se construira essentiellement autour des professionnels et des institutions liées aux personnes âgées, sans prise en compte des besoins des bénéficiaires en situation de handicap. »
De son côté, la fédération générale des PEP en appelle à « une prise en compte globale de la problématique de l'autonomie » Et de poursuivre : « La place accordée aux personnes en situation de handicap dans ce projet de loi est en effet réduite à portion congrue, laissant penser que l’accompagnement de la perte d’autonomie liée à l’âge résume cette problématique. » Plus précisément, les PEP regrettent l'absence de disposition prévoyant « un véritable droit au relais pour les proches aidants ».
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