« Ne perdons plus de temps » : en attendant de connaître le gouvernement qui sera finalement tiré de ces législatives de 2024, la Cnape lui remet un plan d'action, clé en main, pour « sauver le modèle de la protection de l'enfance ».
« Les responsables ministériels et leurs équipes se succèdent, à un rythme qui s'accélère ces derniers mois », rappelle en effet la fédération. Et à chaque fois, ce sont « des consultations et des projets de feuille de route qui restent dans les cartons », et « des plans gouvernementaux qui n'engagent pas les successeurs ».
La Cnape propose donc aux prochains responsables « 14 mesures concrètes, directes, d'application immédiate, qui pourraient être prises sans relancer un énième cycle de concertation ».
Sur le bureau ministériel sont ainsi déposés la mise en place de « normes d'encadrement dans les établissements », la création d'un « comité de filière des métiers » de la protection de l'enfance, la réduction drastique du « recours à l'intérim », le renforcement de la prévention spécialisée comme « compétence obligatoire », ou encore « un droit opposable à l'accompagnement vers l'autonomie » pour les jeunes sortants de 18 à 21 ans.
La fédération de protection de l'enfant demande aussi l'interruption de « la dérive sécuritaire de la justice pénale des mineurs », ou encore une généralisation des « solutions d'accueil alliant le soin et l'éducatif » pour les enfants handicapés et protégés.
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