La « nouvelle instance de dialogue » qu'avait proposée Élisabeth Borne aux Départements de France (DF), en novembre dernier, en guise de « mobilisation générale pour l'enfance protégée », redonne signe de vie.
Quatre mois après son lancement, le 12 décembre, par Charlotte Caubel, sa successeure Sarah El Haïry annonce avoir « décidé », de concert avec les DF, « de lancer des groupes de travail techniques sur la prévention et la protection de l'enfance ».
Mais alors qu'il n'était question, en décembre, que de cinq chantiers, sept groupes de travail sont désormais distingués, quasiment sur les mêmes thématiques : attractivité des métiers ; prévention et accompagnement à domicile ; « sécurisation de la qualité » et articulation avec la justice ; accès au droit commun, de la santé au médico-social ; mineurs non accompagnés (MNA) ; gouvernance et financements ; enfin, « accompagnement vers l'autonomie des plus de 16 ans », un thème qui n'était pas prévu en décembre.
Et si initialement, des conclusions étaient promises d'ici à juin, État et département annoncent à présent un « premier point d'étape » d'ici l'été.
« L'objectif est de construire une stratégie coordonnée État-départements de moyen terme et avec des actions concrètes pour répondre ensemble aux enjeux et difficultés actuelles de la protection de l'enfance », est-il indiqué dans le communiqué. François Sauvadet, le président des DF, y insiste sur les « situations extrêmement complexes » des enfants à la charge de l'aide sociale à l'enfance, qu'ils soient « délaissés, abusés, battus, mineurs délinquants » ou MNA.
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