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Brève05 janvier 2024
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Protection de l'enfance : suivi sur le long terme d’enfants nés en 2012 dans trois départements

Au sein de la génération née en 2012, combien de jeunes passent par la protection de l'enfance, et quels y sont leurs parcours ? L'observation est menée depuis 2017 dans trois départements, les Côtes-d’Armor, le Finistère et le Vaucluse, par l'Observatoire national de la protection de l'enfance (ONPE), et elle ne cesse, depuis, de s'enrichir.

Dans la dernière livraison, arrêtée à 2021, l'étude recense désormais 1 579 enfants, âgés de 9 ans, déjà suivis par les services départementaux au cours de leur existence. Cela représente, tout de même, 5,5 % des enfants nés en 2012 dans le Finistère, et jusqu'à 9 % dans les Côtes-d'Armor.

Dans chacun des trois départements, plus de 80 % de ces enfants protégés « ont commencé leur parcours par une intervention à domicile, qu'elle soit administrative ou judiciaire », calcule l'ONPE. La toute première modalité d'entrée dans le dispositif est le recours à une technicienne de l'intervention sociale et familiale (TISF), pour 43 à 53 % des enfants accompagnés, devant les mesures d'action éducative en milieu ouvert (AEMO) (de 24 à 28 %). L'entrée par une mesure de placement, elle, ne concerne que de 13 à 17 % de cette génération.

Il est vrai que la part la plus importante des enfants nés en 2012 – de 16 à 24 % précisément – « est entrée dans le dispositif au cours de leur première année de vie », remarque le service de France enfance protégée. Or dans le Finistère et le Vaucluse, particulièrement, l'intervention d'une TISF est la « mesure prédominante chez les enfants entrés très précocement ».

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