Pour éviter les placements institutionnels longs ou par défaut, le département de la Gironde oriente sa politique de protection de l’enfance sur la prévention au sein des familles et l’accompagnement à la parentalité. Une nouvelle approche qui nécessite un changement dans la durée.

Le 26 mars, Jean-Luc Gleyze, président du département de la Gironde, et Céline Goeury, première vice-présidente en charge de la prévention, la parentalité et la protection de l’enfance, étaient présents dans l’enceinte de la maison d’enfants à caractère social (Mecs) Enfantastics à Mérignac dans l’agglomération de Bordeaux.

Réduire les placements en institution

Ouverte fin 2024, cette petite structure de l’Établissement public national Antoine Kœnigswarter (Epnak) Sud-Ouest accueille sept enfants à multi-vulnérabilités confiés à l’aide sociale à l'enfance (ASE).

Cet hébergement en petit collectif illustre en partie la politique de transformation de la protection de l’enfance du conseil départemental de Gironde, qui privilégie la création de petites structures à taille humaine, mais aussi de places à domicile et en famille d’accueil.

Le département donne en effet aujourd’hui la priorité à la prévention et l’accompagnement à la parentalité. Le but : réduire le nombre et la durée des placements en institution, et maintenir autant que possible les liens familiaux.

Approche québécoise

« Nous avons débuté, il y a plusieurs mois, la refonte du schéma départemental de protection de l’enfance avec la volonté que notre politique réponde aux besoins des enfants », a expliqué Jean-Luc Gleyze.