Diplôme, formation, missions… Le statut des mandataires judiciaires à la protection des majeurs (MJPM) est en passe d’être rénové, détaille Ange Finistrosa, président de la Fédération nationale des associations tutélaires (Fnat). Il se dit vigilant sur les suites des États généraux de la justice.

Entre 2020 et 2021, un groupe de travail interministériel réunissant plus de 80 personnes – administrations centrales, professionnels, personnalités qualifiées – s’est réuni pour faire évoluer la profession de mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM). Malgré les désaccords qui ont conduit certaines organisations à quitter le groupe, des propositions ont été remises au précédent gouvernement et arbitrées par l’actuel exécutif.

Un nouveau groupe de travail plus restreint se réunit depuis plusieurs mois sur la mise en œuvre de ces décisions et, en particulier, pour définir le référentiel de compétences rattaché au futur diplôme de licence professionnelle.

Un nouveau groupe de travail a été constitué depuis l’automne dernier, comment se déroulent les travaux ?

Ange FinistrosaIl s’agit d’un petit groupe d’une quinzaine de personnes chargé de la mise en œuvre des mesures arbitrées par l’exécutif sur la base des travaux du précédent groupe de travail interministériel. Les échanges sont sereins même s’il existe toujours des points de divergence, en particulier sur le niveau de formation pour accéder au métier.