Après la magistrate Anne Caron-Deglise, trois associations de mandataires judicaires à la protection des majeurs (MJPM) viennent de claquer la porte du groupe de travail interministériel portant sur cette profession. Alors que le projet de loi Autonomie est enterré, les travaux vont-ils, dans ce contexte, pouvoir se poursuivre ?
Le groupe de travail interministériel sur le métier de mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM), lancé il y a un an, va-t-il accoucher d’une souris ? À quelques semaines de la fin de cette mission, programmée pour décembre 2021, la question mérite d’être posée à plusieurs titres.
D’abord car le projet de loi Autonomie, dans lequel devaient figurer certaines mesures actées dans le cadre de ce groupe (comme la définition du métier, le niveau de formation ou de nouvelles obligations en matière de signalement), a été enterré. Dans ce nouveau contexte, pas sûr que les décisions, dont les grandes lignes ont été présentées le 9 juillet dernier, puissent être mises en œuvre.