Plus de 16 % des agents étaient en grève à la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), le 19 septembre, après deux premières mobilisations qui avaient déjà rassemblé 13 % des personnels présents au mois d'août.
« Les rassemblements ont démontré que la colère n'était pas retombée », soulignent les militants FSU, CGT, Unsa et CFDT, toujours réunis en intersyndicale, après la décision de la direction de la PJJ de ne pas renouveler des centaines de postes de contractuels pour la rentrée de septembre.
Dans l'attente d'une audience avec le nouveau garde des Sceaux, Didier Migaud, les quatre syndicats appellent, non plus à la grève, mais à de nouveaux rassemblements à travers la France, le 3 octobre.
Les organisations réclament désormais « un plan de titularisation et de recrutement sur l'intégralité des postes vacants ». Ils exigent aussi « l'abaissement immédiat des normes de prises en charge » par les agents, « un bilan détaillé » de la situation de la PJJ, et la « transmission du rapport de l'Inspection générale de la justice » sur le pilotage des effectifs de contractuels, qu'avait demandé le précédent ministre Éric Dupond-Moretti.
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