Alors que des syndicats d’enseignants appellent à manifester contre l’école inclusive, un jeune collectif de militants pour "Une seule école" conteste cette position jugée "validiste". Non sans critiquer la politique du gouvernement qui "n’a pas engagé la destruction des structures spécialisées".
« Non à l’inclusion systématique et forcée ! Non à l’acte II de l’école inclusive ! ». C’est derrière ce mot d’ordre que des enseignants et des personnels du médico-social doivent se retrouver, le 25 janvier, à Paris, à l’appel de deux fédérations Force ouvrière (la Fnec FP-FO représentant les personnels de l’Éducation et la Fnas-FO ceux du médico-social), dans le cadre d'une mobilisation nationale.
« École pour tous »
Alors que les pouvoirs publics défendent désormais le principe de « l’école pour tous », la Fnec FP-FO juge que cette ambition « nie le droit aux élèves en situation de handicap de bénéficier de conditions d’apprentissage adaptées à leurs difficultés ». En outre, cette situation « dégrade considérablement les conditions de travail des personnels et d’apprentissage de tous les élèves », dénonce-t-elle.
A cela s'ajoutent, pour la Fnas-FO, de « nouvelles formes de travail "hors les murs" des établissements [médico-sociaux NDLR] [qui] modifient de façon drastique les métiers de l’éducation spécialisée ».
Au final, pour le syndicat, « l’acte II de l’école inclusive annoncé par le président Macron confirme qu’il veut aller jusqu’au bout de la destruction des structures spécialisées et adaptées, plaçant tous les personnels, les élèves et les familles dans des situations insupportables et maltraitantes ».