Le confinement en cours contre le Covid-19 « constitue malheureusement un terreau favorable aux violences conjugales et intrafamiliales : la promiscuité, les tensions, l'anxiété peuvent y concourir ». La mise en garde est diffusée par le gouvernement, qui se veut lui-même « pleinement mobilisé » pour les éviter.
Il précise donc, par communiqué, que « le traitement des affaires de violences conjugales continue d'être assuré par les juridictions », et que « l'éviction du conjoint violent doit être la règle ». En outre, des permanences demeurent « dans les tribunaux pour enfants afin de prendre les mesures utiles de protection » des mineurs en danger.
En cas de besoin demeurent opérationnels les différents numéros de secours ou d'écoute - tels que le 17 (police ou gendarmerie), le 18 (pompiers), le 3919 (violences femmes info) ou le 119 (allô enfance en danger).
Au passage, plusieurs conseils sont rappelés pour éviter le « burn-out parental » face aux pleurs d'un enfant - par exemple, allumer la radio, ou encore joindre un proche par téléphone.
Pour l'heure, au 119, le nombre d'appels quotidien « est presque similaire à ce jour à celui avant l'épidémie », et « on ne peut pas dire qu'il y a plus d'appels liés au confinement » rapporte sur Twitter Lyes Louffok, du Conseil national de la protection de l'enfance. En revanche pour les professionnels, les orientations s'avèrent « plus complexes à faire ».
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