Le 6 juin, l'IRTS Parmentier à Paris organisait une journée de rencontres entre les employeurs du social et du médico-social et des futurs bacheliers ou jeunes en formation. Le développement des stages et de l'apprentissage pourrait permettre de réduire les problèmes de pénurie. Mais les choses ne sont pas toujours si simples.

Serait-ce le signe d'une amélioration de la conjoncture ? Toujours est-il que pour cette troisième journée de « rencontres employeurs  » proposée ce 6 juin par l'Institut régional de travail social (IRTS) Parmentier à Paris, le beau temps était de mise. Une trentaine d'organisations franciliennes (associations, structures publiques collectivités locales) avaient répondu à l'invitation de l'établissement de formation pour présenter, via un stand, leurs activités et leurs besoins en stagiaires et apprentis.

« Une vraie expérience pratique »

Les jeunes, en terminale ou en cours de formation sociale, se pressent pour postuler, mais aussi pour mieux connaître leurs futurs employeurs. Alors qu'elle s'apprête à passer son bac, Cosmina recherche « depuis deux ou trois semaines » un contrat d'alternance du côté de la petite enfance, dans des crèches associatives ou des foyers départementaux. Elle-même a été placée et a ainsi côtoyé de nombreux éducateurs. Pourquoi rechercher un statut d'apprenti ? « Je suis en attente d'une expérience pratique. L'alternance, c'est l'idéal », nous dit-elle. La dimension financière n'est pas, pour elle, prioritaire.

Non loin d'elle, Élise a déjà effectué trois années de licence de lettres, puis un service civique dans une maison d'enfants à caractère social (Mecs). Elle a été admise à Parmentier pour une formation d'éducatrice spécialisée. Elle cherche depuis un mois une alternance plutôt dans le domaine de la protection de l'enfance. Au bout d'une heure de visite des stands, elle a déjà déposé quatre ou cinq CV.