Une étude de l'Unédic s'intéresse aux impacts de la réforme de l'assurance chômage qui entrera en vigueur pour partie à compter du 1er novembre. La moitié des nouveaux entrants seront pénalisés.
L’Unédic – l'organisme chargé d’assurer la gestion de l’assurance chômage – a rendu public, le 24 septembre, une étude d'impact de la réforme de l'assurance chômage menée au cœur de l'été par le gouvernement.
En principe, c'est aux partenaires sociaux (syndicats de salariés et organisations patronales) qu'il revient de conclure tous les deux ou trois ans un accord négocié sur les modalités d'indemnisation et de contribution à l'assurance chômage. Faute d'accord cette année, le gouvernement a repris la main et publié à la fin juillet deux décrets, le premier opérant une profonde refonte du régime, le second relatif, notamment, aux nouveaux cas d'indemnisation (démissionnaires, travailleurs indépendants...). Certaines mesures entreront en vigueur au 1er novembre prochain, d'autres au 1er avril 2020.
Une réforme « d'une ampleur inédite »
Lors de la présentation à la presse de cette étude, la présidente de l'Unédic, Patricia Blanchard (CFDT), a évoqué une réforme « d'une ampleur inédite » faisant évoluer « des fondamentaux de l'assurance chômage ».