Alors qu'une pétition circule contre « la refonte des diplômes de niveau 6 dans le champ du travail social », l'Union nationale des acteurs de formation et de recherche en intervention sociale (Unaforis) insiste sur le fait que cette réforme « ne constitue pas seulement une évolution technique ».
Bien conduite, ajoute-t-elle, « elle peut contribuer à consolider le travail social dans un moment où ses fondements sont mis à l’épreuve, et à renforcer in fine le pouvoir d’agir des personnes concernées ».
Elle représente aussi, selon elle, « une occasion de clarifier les parcours, de valoriser les métiers, et d’apporter des réponses plus adaptées aux attentes exprimées ».
Consciente que « les discussions en cours [...] suscitent, à juste titre, des réactions », l'organisation rappelle ses points de vigilance : respect des identités professionnelles, « concertation réelle » avec les établissements de formation, les représentants des professions, les employeurs, les étudiants, les institutions publiques concernées, etc. « Une réforme de cette ampleur ne saurait être improvisée », prévient-elle.
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