Une enquête menée au sein des six réseaux associatifs nationaux met en lumière les inquiétudes des directeurs d’Esat sur les conséquences des réformes en cours. Leur principale crainte : que la hausse des charges financières nuise à l’accompagnement social.
L’équilibre budgétaire des établissements et services d’aide par le travail (Esat) va-t-il être mis en danger par les mesures du « plan de transformation » et du projet de loi « plein emploi » ?
C’est la crainte des gestionnaires interrogés par six réseaux associatifs (Andicat, APF France handicap, Fehap, Gepso, Nexem et Unapei) lors d’une enquête « flash » dont les principaux résultats ont été présentés lors d’un webinaire le 27 novembre.
Mission Igas/IGF
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mission des inspections générales Igas et IGF, lancée en septembre 2023, sur l’évolution du modèle économique des Esat. Attendu pour janvier 2024, le rapport doit formuler des propositions pour permettre aux Esat de mettre en œuvre les mesures du plan de transformation et du projet de loi « plein emploi », tout en maintenant leur équilibre financier.
Au total, plus de 500 dirigeants ont répondu présents, ce qui représente 530 Esat de toute la France. À travers leurs retours, les gestionnaires apportent une photographie des dépenses actuelles en faveur des travailleurs handicapés qui vont être amenées à évoluer.
Sur certains sujets, les réseaux associatifs ont réalisé des estimations du coût des mesures à mettre en œuvre.