Dans le cadre de la réforme des retraites, présentée dans ses grandes lignes le 10 janvier, le montant du minimum de pension (ou minimum contributif) va être revalorisé, à hauteur de 100 € par mois pour une carrière complète. Il est versé aux retraités ayant cotisé sur de faibles salaires. Dans le secteur social et médico-social, cela peut notamment concerner les auxiliaires de vie sociale (AVS).
Ainsi, « un salarié qui a travaillé au Smic toute sa vie aura une pension de près de 1 200 € par mois, soit 85 % du Smic net ». Cette mesure devrait s'appliquer aux personnes partant en retraite à compter du 1er septembre 2023.
En outre, ce minimum de pension sera à l'avenir indexé sur le Smic, et non plus sur l'inflation. Les pensions minimales des personnes déjà à la retraite devraient également être revalorisées, selon des modalités à préciser.
Ce minimum contributif est à distinguer du minimum vieillesse (l'Aspa), versé aux personnes âgées disposant de faibles ressources. Pour lutter contre le non-recours à ce minimum social, qui est récupérable sur la succession du bénéficiaire, l'exécutif prévoit d'ailleurs de relever le seuil de récupération (succession d'au moins 100 000 € et non plus 39 000 €).
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