Comme dans le privé, les fonctionnaires subissent le recul de l'âge de départ à la retraite, avec des spécificités propres aux "catégories actives", comme les aides-soignants. Un chantier va s'ouvrir pour prendre en compte la pénibilité des métiers dans les établissements de santé et médico-sociaux, avec le lancement imminent d'une mission Lebret-Soulié.
Le gouvernement a détaillé les grandes lignes de la réforme des retraites, le 10 janvier. Des annonces qui trouveront leur concrétisation dans un projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale, présenté le 23 janvier en conseil des ministres, suivi d'un débat en séance publique à l'Assemblée nationale à partir du 6 février, pour une adoption au Parlement escomptée en mars 2023. L’entrée en vigueur des principales mesures devrait intervenir au 1er septembre 2023.
La réforme s'appliquera à tous, salariés du privé comme fonctionnaires du secteur public.
Allongement des carrières
Le recul de l’âge de départ à la retraite (relèvement progressif de 62 à 64 ans, entre 2023 et 2030) et l’accélération de l'allongement de la durée de cotisation (43 ans dès 2027), prévus dans le privé, seront transposés de manière identique à l’ensemble de la fonction publique sur les trois versants, tant pour les catégories « sédentaires » que pour les catégories « actives ».
Les âges d’annulation de la décote (bénéfice d'une retraite à taux plein même si la personne n'a pas travaillé 43 ans), ne changent pas (67 ans).