« Ce n’est pas la fin de l’histoire ». Après l’opposition à l’accord du 26 septembre dans la branche associative sanitaire, sociale et médico-sociale (Bass), Axess « réaffirme sa détermination à négocier une CCUE [convention collective unique et étendue] ». Tel est le message qu’a cherché à faire passer l’organisation employeur, le 16 novembre, au congrès de la Fehap.
Pour cela, dans l’immédiat, des « discussions en bilatérale » vont être organisées avec les organisations syndicales pour trouver « une voie de passage » sur les revalorisations salariales « à court terme », a indiqué la présidente de la Fehap, Marie-Sophie Desaulle.
Par ailleurs, et à moyen terme, la Fehap et Nexem lancent un « tour de France » de leurs adhérents pour « recueillir leurs attentes », jusqu’à fin décembre, sur les pistes envisageables pour sortir de ce blocage. « Cinq possibilités sont sur la table », a indiqué le président de Nexem, Alain Raoul.
La première serait de prendre une recommandation patronale permettant, si elle est agréée par les pouvoirs publics, d’augmenter les bas salaires.
Une autre solution serait d'aller vers la fusion des deux conventions collectives nationales du 15 mars 1966 et du 31 octobre 1951, processus qui pourrait prendre cinq ans, et en cas d’échec, conduire à ce qu’une des deux conventions prenne le relais (soit la CCN 66, soit la CCN 51).
Troisième alternative : négocier des accords de branche sur certains thèmes (comme les rémunérations et classifications), sans aller jusqu'à la CCUE.
Une autre option consisterait à dénoncer les deux CCN, avec, « si nous n’aboutissons pas, le retour au droit du travail ».
Enfin, un autre choix serait « de tout arrêter ».
Quelle que soit la piste envisagée, elle devra être validée par les conseils d’administration des deux organisations.
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