Alors que la CFDT appelle les salariés à se mobiliser le 30 novembre, six fédérations du secteur social et médico-social (Cnape, Croix-rouge française, Fédération des acteurs de la solidarité, Fehap, Nexem et Uniopss), dans un courrier du 22 novembre au Premier ministre, « réaffirment la nécessité d'engager, avant la fin de l'année, une négociation cadre visant à une revalorisation des métiers du travail social et de leur attractivité ».
Pour elles, ces travaux doivent impliquer « l’ensemble des fédérations et organisations représentatives, les conseils départementaux et l’État, avec l’ensemble des ministères concernés (logement, solidarités et santé, intérieur) ».
Par ailleurs, « il convient d'entamer cette revalorisation du travail social dès 2022, par la revalorisation des dotations et subventions aux associations du secteur », précisent-elles.
Au-delà, elles proposent une « démarche » visant « à promouvoir globalement l’attractivité des métiers du travail social » qui « doit valoriser l’effort consacré par les associations à la formation des futurs professionnels ». Dans ce cadre, elles appellent à mener « une réflexion (...) sur l’amélioration de la formation initiale et continue des professionnels, en particulier du secteur de la lutte contre l’exclusion » et à lancer une campagne de promotion des métiers du travail social.
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