« Le 29 novembre sera une grande journée de mobilisation pour une augmentation des rémunérations dans le social et le médico-social ». C'est ce qu'espère Alison Fayol, représentante de la Commission de mobilisation du travail social en Île-de-France, qui co-organise, avec la CGT (Fédération des services publics, Union fédérale de l'action sociale), le SNUASFP-FSU et Sud santé sociaux, ce nouvel appel à la grève dans toute la France.
Pour elle, les « miettes » de revalorisations salariales dans le privé comme dans le public, ont été obtenues grâce aux mobilisations des professionnels depuis 2020. Mais, alors que de nombreux personnels restent exclus de ces mesures, « la colère se poursuit et on compte ne rien lâcher », poursuit-elle.
Les organisations promettent que des rassemblements, des débrayages, des manifestations, dont une à Paris, rythmeront cette nouvelle journée, qui ne sera pas la dernière, ont-ils prévenu, le 23 novembre, lors d'une conférence de presse. « Pour renforcer le rapport de force », une autre mobilisation est déjà prévue le 2 février.
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