Quelques jours après la publication du décret du 28 avril relatif à la revalorisation des travailleurs sociaux dans la fonction publique hospitalière (FPH), le Groupe national des établissements publics sociaux et médico-sociaux (Gepso) interpelle à nouveau le Premier ministre.
S'il salue la « réelle avancée » de ce texte, il déplore que certaines dispositions « laissent un certain flou quant à son application, ce qui met dans une situation très délicate les professionnels comme les directions d'établissements ».
Dans un courrier du 9 mai adressé à Jean Castex, il lui demande en particulier de « clarifier » la situation des surveillants de nuit et des maîtresses de maison, qui « pour beaucoup font partie du corps des agents des services hospitaliers qualifiés non éligibles à la prime ».
Par ailleurs, certains critères d'éligibilité donnent lieu à « des interprétations variables » comme la situation des « faisant fonction » ou le critère d'exercice « à titre principal » d'une fonction, déplore-t-il.
Plus globalement, le Gepso exige toujours l'extension du Ségur de la santé à l'ensemble des personnels des établissements et services sociaux et médico-sociaux publics, et diffuse à nouveau son « appel des 100 » déjà signé par près de 3 000 personnes.
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