« Nous apprenons avec consternation que les revalorisations salariales (astreintes, travail de nuit, week-end et jours fériés) annoncées, le jeudi 31 août, pour les professionnels de l'hôpital ne concernent pas le secteur médico-social [associatif] », s'indigne Paralysie cérébrale France, dans un courrier adressé à la Première ministre, le 13 septembre.
Rejoignant plusieurs fédérations nationales, elle lui rappelle que « ce secteur fait appel aux mêmes professionnels que l'hôpital et qu'il rencontre les mêmes problématiques organisationnelles ».
Pour elle, « ce nouvel oubli (...) risque d'être le coup de trop porté à de nombreux établissements et services médico-sociaux qui fonctionnent déjà au prix d'une dégradation historique de la qualité de l'accompagnement ».
L'association juge que « cette nouvelle annonce sonne définitivement le glas d'une promesse présidentielle qui avait fait du handicap une priorité nationale », et prévient Élisabeth Borne qu'elle prépare un message « aux dizaines de milliers de personnes (...) qui composent [son] réseau pour les informer [de cette annonce] ».
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