Le coup de pouce avait été déjà annoncé par le gouvernement Borne, en juin dernier, pour soigner la qualité du futur « service public de la petite enfance » : l'État allait « accompagner jusqu'à deux tiers » les revalorisations de salaires accordées dans le secteur de la petite enfance, à compter du 1er janvier 2024, pour une hausse moyenne de « + 1 800 € net annuels ».
Le gouvernement Attal a repris le flambeau, le 5 mars, en annonçant à son tour son « accompagnement financier », « à hauteur de 66 % », pour les « branches professionnelles qui accorderaient des augmentations salariales de 150 € net par mois en moyenne pour les professionnels des métiers de la petite enfance ».
Comme le rappellent les ministres Catherine Vautrin et Sarah El Haïry, cette mesure s'inscrit dans le cadre de la Convention d'objectifs et de gestion signée entre l'État et la Caisse nationale des allocations familiales, en juillet 2023. Et « elle sera effective dès son vote par le conseil d'administration de la Cnaf ».
Ce vote, d'abord attendu pour le 5 mars, est désormais à espérer pour la prochaine réunion des administrateurs début avril, précise-t-on à la Cnaf.
La Fesp, fédération des services à la personne, voit dans cette revalorisation « une très bonne nouvelle » mais juge nécessaire qu'elle concerne également les professionnels des micro-crèches ou des gardes d'enfants à domicile, « une promesse de l'ancienne Première ministre ».
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