Le volet "qualité" du service public de la petite enfance est désormais connu. Le gouvernement engage 200 millions d'euros, notamment pour augmenter les salaires, et précise le tronc commun à prévoir entre professionnels de la petite enfance.
Pas de chance pour Élisabeth Laithier ! Ce 30 juin, la présidente du comité de filière de la petite enfance espérait, enfin, faire aboutir dans sa bonne ville de Nancy sa concertation engagée en janvier pour le futur « service public de la petite enfance » (SPPE).
Après un premier report en mai, puis une présentation générale finalement assumée par Élisabeth Borne le 1er juin à Angers, Jean-Christophe Combe devait, au moins, venir en Lorraine, pour lui présenter le volet « qualité » du plan gouvernemental.
Encore raté : la flambée d’émeutes entraînées par la mort de Nahel a eu raison de sa visite, qui devait le mener jusqu’à l’Institut régional du travail social de Lorraine.
Le ministre des Solidarités n’en a pas moins arrêté ses arbitrages en vue d’obtenir, au-delà des 200 000 places supplémentaires déjà annoncées pour 2030, une amélioration de la qualité des accueils collectifs et individuels.