« Nous n’avons plus le temps de tergiverser », préviennent 20 associations et syndicats (Emmaüs, Apprentis d'Auteuil, CFDT...), dans une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron, le 25 octobre, au sujet du revenu d'engagement pour les jeunes.
Annoncé le 12 juillet, ce dispositif doit consister en un accompagnement individualisé vers l'emploi, assorti d'un revenu pour les jeunes en difficulté financière. Son officialisation doit intervenir par la voie d'un amendement du gouvernement au projet de finances (PLF) pour 2022, dont les députés n'ont pas encore vu la couleur.
Les médias se sont fait l'écho, ces dernières semaines, d'un recentrage de la mesure sur les 500 000 jeunes les plus précaires, et d'une révision à la baisse du budget alloué, qui s'élèverait finalement à 500 millions d'euros, loin, donc, de l'estimation initiale de 2 milliards.
La ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, Elisabeth Borne a précisé, ce 28 octobre, sur France Inter, que des annonces seraient faites « très prochainement ».