« Le niveau de tension du secteur a atteint un stade inédit », alertent la Fédération française des services à la personne et de proximité (Fédésap), la Fédération des entreprises de services à la personne (Fesp) et le Synerpa Domicile. Selon les trois organisations, le nombre de structures en difficulté « n'a jamais été aussi élevé » en raison notamment de « l'inflation galopante » et de « la crise historique de l'attractivité des métiers de l'aide et de l'accompagnement à domicile ».
Dans ce contexte, et alors que le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2024 est « vide de toutes nouvelles mesures concernant le domicile », elles demandent au gouvernement de fixer le taux d’encadrement des prix des services autonomie pour 2024 à 16,32 % afin de « prendre en compte les surcoûts ayant impacté les services en 2023 ».
Fin 2022, ce taux d'évolution maximum des prix pratiqués par les services commerciaux avait été établi à 7,36 % pour l'année 2023.
Les trois fédérations réclament aussi « l’application systématique d’une révision en cours d’année dès lors que l’évolution des charges est supérieure au taux d’évolution arrêté en fin d’année N-1 pour l’année N ».
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