Dans le Maine-et-Loire, le conseil départemental va investir 1,5 million d’euros par an, pendant cinq ans, pour revaloriser les salaires dans les services d’aide à domicile. Antoine Masson, le directeur d’Anjou accompagnement, espère que cette initiative inspirera d’autres départements.
C'est un effort considérable en faveur de l'attractivité des métiers du domicile : le conseil départemental du Maine-et-Loire va débloquer 1,5 million d'euros par an, pendant cinq ans, pour revaloriser les salaires des professionnels des services d'aide et d'accompagnement à domicile (Saad).
Pour ce faire, il vient de signer, le 18 mars, un contrat pluriannuel d’objectif et de moyens (CPOM) avec les quatre associations les plus importantes du département (ADMR, Anjou accompagnement, Viexidom et AAFP), qui « vont voir leurs dotations consacrées à la masse salariale des intervenants augmenter de 10 % », se félicite le président (centre-droit) du département, Christian Gillet, précisant que des discussions sont en cours avec d’autres Saad du Maine-et-Loire pour la signature de contrats similaires.