Pour la Fédésap, les mesures prévues par le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2022, adopté le 26 octobre à l'Assemblée nationale en première lecture, ne permettront pas d'augmenter les salaires des aides à domicile des entreprises de services à la personne (SAP) à la hauteur des revalorisations en cours dans le secteur privé non lucratif.
Dans ce contexte, les services d'aide et d'accompagnement à domicile (Saad) privés lucratifs « ne peuvent qu'envisager une hausse de leur prix de 17 % », indique-t-elle. Pour cela, elle demande à l'État d'autoriser les entreprises « à s'affranchir, à partir du 1er janvier 2022, des règles de l'encadrement des prix ». En effet, l'évolution annuelle des prix des prestations de ces Saad est plafonnée par un taux d'augmentation défini par arrêté.
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