Parmi les nouveaux entrants à l'Assemblée figure Sandrine Runel (PS). Cette adjointe au maire de Lyon depuis 2020 et membre du bureau de l'Unccas, a fait ses premières armes au sein de la Fédération des acteurs de la solidarité. Elle compte s'atteler notamment aux enjeux du grand âge et de l'hébergement d'urgence.
Ce 24 juillet, Sandrine Runel nage un peu entre deux eaux. Elle est encore sur un petit nuage après son élection début juillet dans une circonscription lyonnaise acquise à la droite (Raymond Barre, notamment, y fut élu). En même temps, sortant de la première réunion de la commission des affaires sociales, elle ne cache pas une certaine inquiétude au vu du blocage au sommet de l'État.
Engagements précoces
Loin des professionnels biberonnés à la politique dès le plus jeune âge, Sandrine Runel, 45 ans, est d'abord une militante associative. Cette Nîmoise, juriste et politiste de formation, a débarqué à Lyon voici une vingtaine d'années pour prendre la responsabilité de la fédération Rhône-Alpes de la Fnars (aujourd'hui Fédération des acteurs de la solidarité). S'étant précédemment engagée dans des associations étudiantes et pour la Cimade, elle n'arrive toutefois pas à ce poste par hasard.